L'étymologie forgée sur "Thabor/Tabor" pour le toponyme "Tabe" a toujours fait l'unanimité. Seules deux objections se sont élevées contre cette explication communément admise. La première, au XIXe siècle apparaît comme peu crédible, tandis que la seconde, au XXe siècle mérite un examen plus approfondi.
Au début de son livre "Histoire du comté de Foix" (1852), H. Castillon (d'Aspet), nous livre ses interprétations étymologiques pour de nombreux toponymes ariégeois. Bien que l'ouvrage fasse par ailleurs preuve d'un grand sérieux et d'une grande rigueur historique, lorsqu'il s'agit d'aborder le sujet des étymologies, le propos dérape légèrement. Castillon semble "voir le feu" partout dans les noms de nos toponymes ariégeois. A la suite des explications de Diodore de Sicile, l'auteur s'étale ad nauseam sur les conséquences de son postulat initial qui consiste, à voir dans "Pyrénées" la racine "pyros", et donc à conclure que le massif tire son nom d'un embrasement général à très haute époque. Parmi le florilège de sottises débitées par castillon (ex. "segura = seg-ur-(a) = feu victorieux", ...), la palme revient sans doute à une prétendue origine greco-celtique (!) pour Guadalquivir "Guad-Alki-Vir = fleuve (du) grand incendie", lorsque l'étymologie arabe "Oued-el-Kébir = le grand fleuve" est acceptée par tous comme évidente et limpide.
C'est alors que Castillon "s'attaque" au toponyme Tabe. Il s'obstine à écrire
partout "Tabé", et l'on comprend pourquoi au fil des développements.
Le mieux est de citer intégralement le passage en question:
Le moins qu'on en puisse dire est que tout ceci est un peu ... "fumeux"! De plus il serait intéressant de voir si sur ce que Castillon appelle, le "premier plan des Pyrénées" (c'est à dire cette carte datée de 1634, dont une reproduction moderne de castillon est présentée ci-contre) c'est la dénomination "Tabé" qui apparaît, ou bien, de façon plus probable, celle de "Tabe" comme sur toutes les autres cartes ou sources écrites de l'époque. Rappelons que "Tabe" (sans accent) apparaît dans Olhagaray (1609, 1629), et dans de nombreuses cartes dont celle de Roussel et La Blottière (1730), dans Astruc (1737). Rappelons également que les documents les plus anciens, remontant jusqu'au XIe siècle n'ont jamais eu quoi que ce soit à voir avec cet hypothétique "Tabé", puisque les mentions que l'on y trouve sont "Tava, Taba" en occitan (1075, 1295, 1350), "Tabe, Tabor, Thabor" en français (1609, 1639), et "Taburus, Taburi Montis, Tabor" en latin (1540, 1644).
Pour en terminer avec cet ouvrage de Castillon, mentionnons que cet auteur semble s'être passablement embrouillé, dans le passage cité, entre le mont "Saint Valier" et le pic de "Saint Barthélemy". Il n'y a jamais eu de mont Thabé adossé au Valier.
Mis à part cette incursion gréco-phénicienne qui semble n'avoir jamais eu le moindre début d'autorité, l'étymologie "Tabor" ne faisait aucun doute, jusqu'à ce que Jacques Ferlus dans son pamphlet "Autour de Montségur" (1960) s'élève contre cette explication si communément admise.
Le plus prudent, si l'on n'est spécialiste ni d'étymologie, ni de langues préceltiques, pré-indoeuropéeennes ou autres, est de se contenter de dresser un inventaire des arguments qui penchent en faveur et en défaveur de la thèse de Ferlus. C'est ce qui est proposé ci-dessous.
Ferlus se base sur le fait que les deux plus anciennes mentions
connues (les chartes de 1075 et 1295), présentent toutes deux la graphie "Tava".
Ici au moins l'argumentation possède un peu de substance car
on peut en effet espérer que plus la source est ancienne,
plus la forme est proche de l'étymon. C'est le raisonnement que tient
Ferlus pour argumenter que le veritable étymon n'est autre que le
"Tava" rencontré dans ces deux sources de 1075 et 1295:
"Le toponyme "TAVA" apparaît dès 1075, désignant les
pics jumeaux Saint-Barthélemy-Soularac, dans une charte de
donation du lordadais à l'abbaye de Cluny par le comte de
Foix Roger II et son épouse Sicarde. Le même terme se
retrouve en d'autres lieux notamment dans la région des
Alpes.
Dans son ouvrage "Les noms de lieux", M. Dauzat
propose la racine gauloise TAV = tranquille, mais d'après lui
elle ne s'appliquerait qu'aux rivières. On pourrait à la
rigueur admettre que ce terme ait pu être attribué à notre
massif ariégeois en raison des lacs qui entourent ses sommets
et des ruisseaux qui en descendent. Mais par ailleurs,
M. Dauzat fait état d'une racine pré-indo-européenne
TAVA de laquelle M. Fouché fait dériver le mot Taurus:
montagne. Cette étymologie est beaucoup plus certaine que
le mot Tabor".
Notons que les deux étymologies évoquées par Ferlus, issues des ouvrages de Dauzat, sont elles-mêmes largement sujettes à caution. La première étymologie, "Tava" (que Dauzat n'associe en aucune manière à notre pic) s'applique exclusivement à des cours d'eau, et son application à notre pic relève de plus l'acrobatie intellectuelle que d'autre chose, comme le reconnait d'ailleurs Ferlus. En ce qui concerne la seconde étymologie, *tav-, évoquée par Ferlus, elle est bien indiquée par Dauzat pour notre pic, mais sous la forme *tab-, forme qui n'arrangeait sans doute pas les affaires de Ferlus et que notre pamphlétaire retoque donc en *tav-, afin de mieux la faire "coller" aux premières attestations écrites. Dauzat propose donc pour notre pic la racine pré-indoeuropéenne *tab- donnant ensuite "Tabb-a" (voir un extrait de la réédition de 1978 du dictionnaire de Dauzat, ci-contre). En fait Dauzat propose une seule et unique étymologie pour deux montagnes bien distinctes des Pyrénées, qui sont le "La Tabe Blanche" dans les Pyrénées-Atlantiques d'une part, et notre pic, qu'il rebaptise "Mont de la Tabe" et "Pic de la Tabe", d'autre part. C'est probablement cette étymologie unique qui le pousse à baptiser notre pic avec l'article défini féminin, mais malheureusement, cette dénomination "Montagne de la Tabe" n'a jamais existé, où que ce soit, à quelle époque que ce soit, pour notre pic ou massif. Notre pic a eu des dénominations diverses et variées, dans leur forme, mais celle-ci, absolument jamais. A tout le moins, cela dénote une méconnaissance de la dénomination exacte de notre pic par Dauzat, et fragilise énormément la portée de ses interprétations, car d'une part, s'il ne connaît même pas la forme exacte du nom de notre pic, comment peut-il prétendre en connaître la forme passée? D'autre part, l'adjonction artificielle de cet article défini féminin n'est absolument pas anodin, et confère une valeur plus triviale ou tout au moins abusivement concrète au toponyme, ramenant alors la dénomination à celle d'un objet matériel sinon palpable (la fameuse "Tabba"). On n'est alors plus très loin de dénominations triviales du type "pic de la chèvre" ou "pic de la hourquette", etc. Au contraire, l'absence constatée d'article défini tout au long de l'histoire du toponyme est un élément qui penche en faveur d'une origine liée au Thabor, par sa valeur abstraite et dématérialisée |
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Penchons-nous maintenant sur le toponyme tel qu'il apparaît dans les sources.
Tout d'abord, il est vrai que la similitude exacte entre les deux premières
mentions connues "Tava" peut être troublante de prime abord. Mais de là à en conclure
que l'on a atteint ipso facto l'étymon originel, il y a un abîme...
Dans les sources très anciennes, les toponymes ont toujours
une graphie très fluctuante, parfois même à l'intérieur d'un unique texte,
ou entre deux copies, deux exemplaires contemporains d'un même texte.
Un bon exemple de ceci est le cas de la charte de donation
du lordadais à l'Abbaye de Cluny, rédigée une première fois en 1075, puis confirmée
l'année suivante, en 1076. Bien que la seconde charte soit beaucoup plus concise,
quelques toponymes apparaissent néanmoins dans les deux documents, et ils ont systématiquement
une graphie différente: "Lurdad/Lordacensi" (Lordat/lordadais), Lusinac/Lisiniaco (Luzenac),
"Garanum/villa Garanone" (Garanou), "Podio/ Pogio Sancti Petri" (Pech, hameau de Lordat),
"Apinum/Pinus" (Appy). En prenant non plus ces deux documents,
mais tous ceux qui s'étalent autour de cette période (1075-1295), c'est une
véritable profusion de graphies qui émerge.
Cet éparpillement dans les graphies s'explique simplement par le fait que
l'orthographe n'était pas codifiée pour l'occitan,
et que les toponymes sont vus à l'époque comme étant occitans.
Mais, en ce qui concerne notre pic, dans ce contexte de graphies fluctuantes, il n'y a pas une multitude de combinaisons possibles pour orthographier ce nom qui se prononce "Tabo", avec le "o" final non accentué. Les quatre possibilités sont les suivantes: "Tava, Tavo, Taba, et Tabo", puisque en occitan ariégeois les deux lettres "b" et "v" ont des prononciations très voisines. Or les scribes de l'époque semblent privilégier largement le "v", comme en témoignent les graphies suivantes, qui actuellement sont rendues par un "b": "Alvers/ villa de Alveriis" (l'actuel Albiès), "Savartensi/ Savartesio" (Sabarthès), "Vestiac/ Vertiaco" (Bestiac). Les toponymes qui de nos jours comportent un "v" ont la même lettre dans les documents anciens "Verdun/Verduno" (Verdun), "Vernaus" (Vernaux), "Vayssis" (Vaychis), etc. Dans tous les cas, la lettre "v" semble donc privilégiée à cette époque pour les toponymes, la seule exception (pour ce qui concerne ces chartes) étant "Burbre", devenu Vèbres de nos jours. Ensuite, concernant la voyelle finale, il semble que les scribes de l'époque privilégiaient assez largement la voyelle "o" pour les villes et villages, et la voyelle "a" pour les oronymes et hydronymes (cols, monts, rivières ...). Ainsi, on trouve "Stampa" (l'actuel Estampe), "Martemara" (Marmare), "Fontargenta" (Fontargente), alors que tous les villages sans exception portent un "o" final ("Ussaco", "Arciaco", "Apino", etc.) ou une absence de voyelle ("Ornolac", "Unac", "Vestiac", etc.), et qu'aucun village de ces chartes ne possède de "a" final. En conséquence, il est loisible, et même tentant de penser que "Tava" était tout simplement au XIe ou XIIe siècle la graphie la plus naturelle pour transcrire le son "Tabo", et que cette forme particulière n'a rien de particulièrement signifiant par rapport à l'étymon originel. On note enfin la graphie "tabo" dans un parchemin en latin titre de reconnaissance de 1316 (ligne 8: lasur et montes et valles et forestas consonias et de tabo et cazenavac locum confrontans...).
Ce que l'on pourrait objecter à la thèse de Ferlus, c'est qu'on ne voit pas très bien pourquoi cette dénomination "TAVA" nous serait parvenue du fond des âges (pré-indo-européens !) sans aucun changement, puis se serait mise brusquement à évoluer à toute vitesse sitôt que les sources écrites apparaissent pour en faire mention (rappelons que dès les chartes de 1316 et 1347, c'est "Tabo" qui est écrit). Et ceci en dépit du fait qu'entre ces dates 1075 et 1316, nous avons affaire à une langue homogène, l'occitan, puisque même lorsque le corps des textes est en latin, les toponymes ne sont pas traduits vers le latin et sont conservés dans leur forme usuelle occitane. Si, pour suivre Ferlus, on considère que le passage de la forme "Tava" vers "Tabo" résulte d'une véritable évolution étymologique, (très rapide donc) il est alors impossible d'en attribuer la cause à un changement dans la langue vernaculaire, ou à l'apparition d'une pseudo-étymologie, comme c'était le cas lorsque les tabellions devaient créer une forme latine pour les toponymes en langue vulgaire (voir par exemple le cas célèbre et cocasse de "bonus occulus" pour latiniser "Bonneuil", et, dans un registre plus polémique, la forme latinisée très controversée "Mirapisces" pour "Mirepoix"). Par la suite, vers le XVIe siècle, il y aura bien évolution réelle et rapide du toponyme de "Tabo" vers "Tabe", mais dans ce cas, l'explication en revient évidemment à la francisation du nom, puisque cette forme "Tabe" apparaît dans les écrits qui sont rédigés en langue française. Finalement, il n'y a pas d'élément décisif qui permettrait d'expliquer une quelconque évolution soudaine de Tava vers Tabo en moins de 50 ans, entre 1295 et 1347. Etant donné que, selon Ferlus, le nom Tava nous parviendrait inchangé depuis la nuit des temps, cette mutation subite représenterait un véritable emballement pour lequel aucune raison sérieuse ne peut être invoquée.
L'alternative à cette thèse est évidemment de considérer que "Tava" et "Tabo" sont deux formes équivalentes, deux fluctuations non significatives et interchangeables, d'une même forme phonétique. Le fait que ce soit "Tava" et non "Tabo" qui apparaît dans tel ou tel document et notamment dans les documents les plus anciens, n'est alors qu'un phénomène contingent, sans aucune significativité particulière, peut-être lié à une préférence conjoncturelle vers la lettre "v" pour rendre le son "b" à cette époque. Par conséquent, dans cette optique, "Tava" n'a pas plus valeur d'étymon que ne l'aurait "Tabo", et il n'y a alors pas de raison de rejeter formellement l'origine "Tabor", comme le soutient Ferlus.
Comme on l'a vu plus haut, "Tabo" et "Tava" étaient probablement deux formes écrites équivalentes et aussi légitimes l'une que l'autre pour un toponyme dont l'utilisation était essentiellement orale. L'hypothèse d'une dénomination "Tabor" attribuée au massif vers les début de la christianisation de la région, et ayant au fil des siècles perdu son "r" final serait alors tout à fait plausible. Toutefois, il n'en demeure pas moins que le phénomène de production de pseudo-étymologies "latines" est une réalité qui ne peut pas être ignorée. Ce phénomène était la conséquence du choix du latin pour la rédaction de documents (chartes ou traités), nécessitant donc le recours à une forme latine pour les toponymes qui n'avaient rien de latin. Et effectivement, ce n'est qu'au XVIe siècle et dans un écrit rédigé en latin que notre toponyme "Tabor" apparaît pour la première fois, ce qui laisse planer une suspicion de pseudo-étymologie savante, toujours possible ici, que ce soit par Hélie ou l'un de ses prédecesseurs. Sauf l'improbable découverte d'une attestation "Tabor" antérieure à celles qui sont connues actuellement, il sera difficile de trancher définitivement, et le choix d'une étymologie ou d'une autre restera une question de conviction.
Un autre problème qui apparaît à la lecture du pamphlet de Ferlus, c'est qu'il contient parfois des affirmations très approximatives, et même des contre-vérités grossières, ce qui évidemment ne va pas dans le sens de crédibiliser le reste de son discours et les thèses qu'il échafaude. Il ne fait assurément pas partie de ces auteurs qu'on peut accepter de croire "les yeux fermés", tant la rigueur irradie l'ensemble de leur oeuvre.
Si l'on se borne au seul chapitre de quatre pages qui traite
spécifiquement du massif de Tabe, on relève au moins une approximation
et une erreur grossière. Tout d'abord, Ferlus incrimine
Olhagaray pour "l'invention" de l'étymologie "Tabor":
"Au chapitre premier de son livre, M. Fernand Niel fait un
exposé de plusieurs pages sur la massif de Tabe et sur l'origine
de ce nom qu'il assimile à celui de Tabor à la suite de
l'historien du XVIIe siècle Olhagarray et de napoléon Peyrat.
Cett identification est purement fantaisiste. Le Tabe ariégeois
n'a rien de commun, si ce n'est la syllable initiale, avec le
Mont Tabor de Palestine, pas plus qu'avec les autres Tabor
qui peuvent exister de par le monde. M. Niel commet encore
une erreur lorsqu'il nous présente le mot "Tabor" comme
l'ancienne appellation du Pic Saint-Barthélemy".
Là où le discours de Ferlus souffre d'approximation c'est
que si sur la foi de cette thèse, on veut attribuer le nom
"Tabor" à une pseudo-étymologie fantaisiste forgée vers cette époque, ce n'est
certainement pas Olhagaray (1609) qu'il faut en rendre responsable,
mais Bertrand Hélie (1540) qui le précède de deux bons tiers de siècle,
et qui a servi, inter alia, de source à Olhagaray.
Dans la suite de son pamphlet, Ferlus semble vouloir s'acharner sur
ce pauvre Olhagaray qu'il traite de "naïf historien", alors que
quand bien même cette histoire de pseudo-étymologie serait vraie,
Olhagaray n'y serait absolument pour rien, puisque au pire, il n'a
fait que reprendre l'étymologie figurant dans l'ouvrage de Hélie.
Plus loin, Ferlus s'en prend au double cromlech mentionné par F. Niel
sur les flancs du pic de Soularac, aux abords du col de la Peyre.
Selon Ferlus, ce cromlech n'a aucune existence réelle et résulterait
des inventions issues de l'imagination trop féconde de l'auteur:
"Pour ce qui est des deux soi-disant "cromlechs" des
abords du col de la peyre, tout le monde en peut trouver le
Procès-Verbal d'implantation dans le tome X de Dom
Vaissète: il s'agit tout bonnement de bornes placées en 1295
par les arbitres pour marquer la frontière entre les terres du
comte de Foix et la seigneurie de Mirepoix !".
Ferlus nie donc l'existence d'un cromlech dans ces parages et
affirme qu'en fait de cromlech il n'y a qu'une borne, située
exactement sur l'emplacement du col, et implantée par les
arbitres du conflit tranché par la charte de 1295.
Or, là où Ferlus est pris en flagrant délit de contre-vérité, c'est
que le cromlech signalé par F. Niel existe bel et bien, puisque
nous en avons la localisation (à une centaine de mètres du col
en direction de l'ouest), ainsi qu'une photographie
(voir la page "
cromlech du Soularac").
Il n'y a pas de source ancienne permettant d'attester la forme "Tabor" comme précuseur du toponyme "Tava/Tabo", et donc, en toute rigueur il subsiste effectivement une parcelle de doute sur l'origine du nom "Tabe" en usage de nos jours. Toutefois, les formes anciennes attestées sont largement compatibles avec l'étymologie communément admise, et la crédibilité des auteurs contestant cette étymologie habituelle est assez largement sujette à caution.
Le plus probable reste tout de même que l'étymologie "Tabor" soit vraie, ce qui ne signifie pas que ce nom soit très ancien. Il semble logique de ne faire remonter l'appellation "Tabor" qu'à l'époque de la christianisation de la région et des lieux de cultes païens régionaux, soit, vers le VIIe siècle. Le nom ancien de la montagne, avant que cette dénomination Tabor ne lui soit attribuée, demeure un mystère.
Sources: Castillon d'Aspet (1852); Ferlus (1960); Dauzat (1978).
Pour les références complètes, voir la page Références bibliographiques et cartographiques
Page mise à jour le 25/09/2012.