A de nombreuses reprise, il est fait référence dans les écrits à partir du XIXe siècle, aux cultes solaires qui se seraient pratiqués sur la zone sommitale du Pic de Saint-Barthélemy dès le passé la plus reculé. De même, le Pic de Saint-Barthélemy est souvent désigné sous des appellations à forte connotation mythique comme "montagne solaire" ou "trône des dieux", ces appelations semblant dépasser le cadre temporel d'une époque bien déterminée. Il y a donc deux aspects importants dans les affirmations de ce discours: tout d'abord la vocation sacrée de la montagne, attestée au moins à certaines époques précises, et ensuite la permanence, la continuité de cette vocation sacrée à travers les âges, de la préhistoire la plus reculée jusqu'à nos jours. Qu'en est-il au juste ?
Au début du XIXe siècle, à l'aube de la systématisation des études portant sur la préhistoire, toute cette partie de l'épopée humaine s'étendant des premières cultures, des premières civilisations néolithiques jusqu'à la fin de l'âge du fer et de la préhistoire, reste enveloppée dans un brouillard nébuleux, et les auteurs mélangent allègrement les époques, les vestiges, les cultes. Ainsi les écrits du XIXe siècle font fréquemment référence à ces "mégalithes druidiques", à ces "monuments mégalithiques celtes", ce qui est, chronologiquement parlant, une aberration presque aussi grossière que de qualifier la Pyramide du Louvre de "monument de l'Antiquité Egyptienne". Les mégalithes ne sont celtes en aucune manière, et se rapportent à des époques bien plus anciennes, sur lesquelles on ne sait pas grand chose, sinon que ces dolmens et tumuli ont une relation étroite avec des cultes liés à la mort, puisqu'ils abritent très souvent des sépultures. Ce n'est que progressivement au cours du XIXe et du XXe siècle que la chronologie se fera plus précise et rigoureuse, séparant les époques et les civilisations qu'elles ont porté. En conséquence, on ne peut évidemment pas accorder aux diverses sources, si érudites soient-elles, la même valeur scientifique. D'une manière générale, en matière de préhistoire, les sources les plus récentes sont les plus fiables (pour autant qu'elles acceptent d'adhérer à une démarche scientifique).
En ce qui concerne le sommet de notre pic et ces lointaines époques préhistoriques, précisons tout de suite qu'il est difficile d'établir formellement, par des preuves concrètes et irréfutables, l'existence de tels cultes solaires, et encore moins leur continuité dans le temps et leur perpétuation ensuite sous forme de rites païens puis leur évolution en rites chrétien. Les vestiges que nous pouvons trouver sur ces sommets semblent effectivement témoigner d'une vocation sacrée de la montagne, mais d'une part la composante spécifiquement solaire de ces cultes, et d'autre part la continuité de cette vocation sacrée à travers les époques doivent être abordés avec prudence: les indications que nous pouvons avancer sur le sujet restent somme toute relativement fragiles.
Il est évoqué, dans certaines sources, l'extraordinaire richesse, l'abondance inusuelle des vestiges mégalithiques disposés sur l'ensemble du pourtour et sur le sommet lui-même du massif de Tabe, qui en feraient une montagne sacrée pour cette civilisation des mégalithes. Cette assertion paraît en effet raisonnable et peu suspecte d'extravagance, encore qu'il conviendrait de comparer la densité en monument mégalithiques par rapport à d'autre régions voisines, à d'autres massifs voisins. Livrons nous donc à cet inventaire:
Le gisement du Morenci La zone la plus riche se situe incontestablement sur l'un des contreforts nord du massif, la crête du Morenci. A proximité immédiate du col de Morenci se trouvent le "Roc de la Fougasse", la "croix du Morenci" et le "Roc de la Dentillière" encore appelé "Roc de la Chaire". Ces trois monuments ne sont distants que de quelques dizaines de mètres. Le "Roc de la Fougasse" est une roche arasée tabulaire, portant des rainures et une saillie de forme discoïde sur sa face supérieure (en forme de fougasse donc). La "croix du Morenci" est un curieux mégalithe dressé dont il ne subsite presque plus rien d'original: il s'agissait d'un menhir sculpté sur sa face avant, mais le menhir a été transformé en croix au XVIIe siècle, et la plupart des éléments sculptés ont été vandalisés à la chevrotine en 19XX. Le "Roc de la Dentillière" est le vestige le plus important de cet ensemble mégalithique: c'est une sorte de mausolée semi-naturel (en grande partie naturel, mais avec des aménagements). L'allure générale de cette émergence rocheuse est grossièrement conique, d'une dizaine de mètres de haut. La partie supérieure est constituée d'une aiguille minérale isolée et qui semble fichée verticalement entre deux rocs inclinés (comme une incisive inférieure d'où le nom du monument). Il semble qu'il y ait quelques marches sculptées pour faciliter l'ascencion, et surtout, le sommet de cette pierre sommitale est sculpté en forme de chaire (d'où le second nom du mégalithe). A l'intérieur des anfractuosités qui existent dans le soubassement de l'ensemble ont été découvertes des sépultures préhistoriques.
Les vestiges sont rares: dans ces hauteurs désolées et peu accessibles, point de temple ni d'élément mobilier antique à exploiter. La seule exception est le double cromlech du Col de la Peyre, si l'on accepte d'englober dans la "zone sommitale" cette partie de la crête située quelques centaines de mètres en contrebas, au pied du flanc oriental du Pic de Soularac.
En revanche, ce qui est frappant, c'est la multiplicité des sources écrites faisant mention des cultes ou des dévotions qui se déroulaient au sommet, souvent décrites comme plongeant leurs racines dans le passé le plus reculé. Les deux sources les plus anciennes, à savoir B. Hélie (1540) et F. de Belleforest (1575) ne mentionnent pas ces dévotions, car leur récit est principalement consacré aux phénomènes "merveilleux" qui ont trait à l'Etang du Diable: le déclenchement d'orages lorsque on y jette une pierre. Néanmoins, dans ces deux sources, il est intéressant de voir que ces phénomènes sont perçus comme des manifestations du diable: ils sont attribués à la "colère des démons du lieu" (Hélie, 1540), lieu qui serait une "gueule d'enfer" (de Belleforest, 1575). On voit donc émerger ici l'un des deux pôles des croyances attachées au Pic de Saint-Barthélemy: montagne "solaire et divine", opposée au lac "sombre, maléfique et diabolique" niché dans son flanc tout proche. Cette ambivalence du lieu n'est pas un hasard, car le contraste entre le sommet lumineux, et le cirque de l'étang toujours sombre et plongé dans l'ombre est saisissant pour n'importe quel observateur juché au sommet du pic, notamment à l'aube et au crépuscule, et il devait l'être encore plus pour ces hommes imprégnés de mysticisme, et encore vierges de la froide puissance de notre pensée rationnelle moderne.
Au siècle suivant, dans le récit de P. Olhagaray (1609, 1629), on retrouve la thématique de l'étang orageux, mais celle-ci s'inscrit maintenant dans une optique divine, et s'entrelace avec le récit de la "dévotion" (pélerinage) qui se déroule au sommet tous les ans dans la nuit du 23 au 24 août. Dans le récit d'Olhagaray, il n'y a pas de référence explicite au Diable, comme c'était le cas dans les récits de Hélie ou Belleforest. Olhagaray relate l'épisode survenu lors de la dévotion de l'année 1600, où une "grande et notable assemblée" était réunie au sommet, et fut foudroyée par une violent orage alors qu'elle se livrait à des "chants puants" (c.à.d. répugnants) et diverses débauches dans les ténèbres. On a donc dès cette époque l'attestation d'un pélerinage chrétien dédié à Saint-Barthélemy (étant donné la date), mais qui a du mal à cacher les survivances de traditions païennes solidement ancrées et apparemment difficiles à éradiquer.
Le récit d'Olhagaray est très précis et très riche d'enseignements. Tout d'abord, "une grande assemblée commençant à passer la nuict" montre qu'indubitablement, le pélerinage se déroule dans la nuit (celle du 23 au 24 août) ce qui est assez inhabituel pour un pélerinage chrétien, surtout au sommet d'une haute montagne. En effet, ceci impose matériellement de passer la nuit tous ensemble, à la belle étoile, ce qui bien entendu est la porte ouverte à toutes sortes de débordements, généralement peu catholiques. Ces excès sont précisément ce qui se produit à la faveur de l'obscurité : "[l'assemblée] emploie les ténèbres [de la nuit] qui couvraient la plus grande partie de leurs débordement, en chants puants, paroles vilaines et lascives". Plus loin, on trouve "ces personnes profanant et la dévotion et la religion par leurs excés et maléfices puants et désordonnés". Or, il y a tout lieu de penser que cette "édition 1600" du pélerinage n'avait rien de particulièrement exceptionnelle dans sa débauche, et que si la nuit se passa ainsi cette année-là, c'est que c'est ainsi qu'elle devait se passer, comme toutes les autres années. Car dans de telles cérémonies, tout est codifié, cadré, car ce qui rend la cérémonie opératoire, c'est précisément le fait qu'elle se déroule conformément à la tradition. Il y a donc tout lieu de penser que cette débauche faisait partie de la tradition. D'ailleurs, les sources ultérieures mentionnent également de telles débauches.
Ensuite, contrastant avec ce récit de débauches et de ténèbres,
c'est également dans le récit d'Olhagaray que l'on trouve la belle
citation concernant "la levée du soleil avec une grandeur et
majesté incompréhensible". Olhagaray est donc le premier d'une
longue lignée d'auteurs qui s'extasieront sur le caractère sublime
du lever de soleil observé depuis le sommet (voir les
descriptions dans la littérature). Sarda (1994, p.17) fait remarquer à juste titre
"qu'à une époque où, dans l'histoire de France, le Midi avait été
oblitéré - la guerre contre les albigeois étant évacuée en un alinéa
de quelques lignes - le massif de Tabe exerçait une fascination
métaphysique sur l'esprit des hommes et était sans doute plus
fréquenté que de nos jours mais pour des motivations différentes.
La tradition orale, autrefois fortement ancrée dans la conscience collective
[...], parait le massif de Tabe - toutes proportions historico-religieuses
respectées - d'une aura mystique comparable à celle que les Ecritures
Saintes attribuent au Tabor palestinien".
Mais bien avant les chroniqueurs et les auteurs pyrénéistes qui leurs
succéderont dans les siècles suivants, il est évident que c'est la
longue cohorte des hommes ordinaires qui a d'abord été envoûtée par
la magie du spectacle. En effet, point besoin d'être poète, naturaliste,
ou homme de culture pour être a cet instant happé par la grandeur des
phénomènes qui se déroulent sous nos yeux, pour se sentir minuscule
partie prenante d'un spectacle cosmogonique dont l'immuabilité force
l'esprit au questionnement métaphysique. Même ceux qui la veille se
livraient à la débauche, ceux-là qui profanaient les ténèbre par
des chants puants ne pourront échapper à la fascination
incompréhensible.
C'est sans doute en partie la magie de ce spectacle du lever solaire qui fait dire aux historiens que des cultes solaires avaient lieu au sommet.
A POURSUIVRE:
- Analyser les récits d'Astruc et Fabre, au sujet des rites pratiqués au sommet.
- Ensuite, c'est la fin des témoignages directs, et tout ce qui suit repose (et brode !)
sur l'étude de ces quelques sources.
- Créer une rubrique "critique":
- Essayer de dater l'apparition de ces allégations de cultes solaires ici ou sur des montagnes
similaires (au cours du XIXe siècle, probablement pas avant).
- Evaluer si ces allégations sont solides, ou seulement basées sur la pure imagination
de leur premier auteur, sur un effet de mode, sur l'émergence d'une mode
"spiritiste cosmique" allant de pair avec la vogue des études plus ou
moins ésotériques sur les cathares, etc.
- Rapprocher ces allégations de culte solaire au sommet avec celles qui
interprétent Montségur comme un "temple solaire occulte", prêtant à la religion
cathare, au travers de sa filiation avec le manichéisme, des rites
cosmiques solaires pratiqués aux dates remarquables de l'année.
- Préciser que ni Olhagaray, ni Fabre, ni Astruc ne lient directement le lever du soleil
aux cultes qui se pratiquent. En revanche, on peut dire que si la dévotion passe la nuit
là-haut c'est peut-être la trace du fait que la monstration du soleil levant
a pu faire partie du culte de ce sommet (sinon, la dévotion se ferait dans l'espace
d'une journée comme c'est le cas pour les autres messes au sommet d'autres montagnes).
L'un des éléments les plus remarquable du sanctuaire que constitue la zone sommitale de la montagne de Tabe, est la forte bipolarité qui en émane. Cette bipolarité se retrouve à la fois dans l'apparence des lieux elle-même, et dans les mythes qui y sont attachés: au sommet lumineux et ouvert sur le firmament s'oppose le lac sombre et cerné de toutes parts de hautes parois. On ne saurait mieux se pénétrer de ce contraste qu'en assistant au lever du soleil sur le sommet: alors que tout alentour baigne dans la lumière rose et triomphale du retour de l'astre de vie, l'étang reste tapi dans la noirceur de son profond cratère, et tout n'y semble que mort et désolation. Ce contraste, que tout observateur, même le plus frustre, ressent presque "organiquement" devant ce spectacle saisissant, a dû marquer à plus fort titre les êtres impressionables et remplis de mysticisme qu'étaient alors les hommes primitifs peuplant la région. Ainsi, le sommet est le siège de cultes solaires immémoriaux, notamment selon Astruc (1737), Duhourcaux (1973), Niel (1973) et Sarda (1994). Les pratiques cultuelles très riches et variées, consistent notamment en des chants et libations nocturnes diverses autour de feux de bois, en des rites mettant en jeu les cendres de ces feux étalés sur un autel le lendemain matin, une fois le soleil levé et la messe dite. L'étang, lui, n'est pas à proprement parler le siège d'un culte au sens propre, mais plutôt le cadre de toutes ces légendes maléfiques qui font que les montagnards s'en écartent ou ne passent sur ses rives que remplis d'effroi, dans la crainte constante de réveiller le Diable qui se cache sous ses eaux, et d'être frappé de ses "foudres ordinaires". Inutile de dire que l'itinéraire utilisé pour la "dévotion" évitait très probablement les alentours de cet étang. Les sources anciennes suggèrent en effet (sans l'attester formellement néanmoins) que l'itinéraire passait par le col de la Peyre. En effet, c'était la route, très fréquentée, qui mettait en communication le Pays d'Olmes et la haute Ariège (Sabarthès). Cet itinéraire est la "route" (carriera) de Montferrier à Lordat attestée dans le document de 1295. Les autres approches du sanctuaire (par le col de Girabal ou par les Gourgs) restaient surement beaucoup moins fréquentés et d'accès plus exceptionnel. Les fidèles provenant du sud et ceux qui arrivaient du nord devaient donc probablement se rejoindre au col de la Peyre et poursuivre ensuite par les crêtes, jusqu'au Pic de Saint Barthélemy, comme on le fait encore de nos jours, lorsque l'on arrive du plateau de Sault ou de Luzenac par exemple.
Un certain dualisme dans les rites répond donc à la bipolarité des lieux: le sommet que l'on vénère et où l'on se rend pour les cultes s'opposant au cratère qu'on redoute et qu'on évite.
Du point de vue chrétien, ce dualisme se retrouve dans le fait que le culte à Saint Barthélemy puise sa raison d'être dans l'exorcisme qu'il faut renouveler chaque année contre le démon. Schématiquement, c'est donc un combat sans fin qui se livre dans ces hauteurs, entre Barthélemy, le saint lumineux du sommet, et l'obscur démon du lac. Peu de sanctuaires, sans doute peuvent se parer d'une telle complexité, consistant à maintenir en permanence cette absolue proximité entre deux pôles si radicalement et si puissament opposés, dont jamais l'un ne semble triompher sur l'autre.
Ces deux aspects, intimement mélangés en permanence, rendent le lieu complexe, ce qui explique peut-être qu'il soit, encore aujourd'hui, aussi fortement auréolé de pouvoirs surnaturels et de puissance mystique.
Il est certaines pistes que nous suggèrerons maintenant, en évitant soigneusement de nous y aventurer plus avant, faute d'éléments vraiment solides pour les étayer.
La religion cathare était une religion fondamentalement dualiste, elle entre même dans les religions "dualistes absolues", par opposition aux "dualistes mitigés" comme le souligne Niel (1973). Y aurait-il eu un lien quelconque entre notre sanctuaire et le sanctuaire cathare de Montségur ? Rappelons que le temple de Montségur est véritablement au pied, et même à l'ombre du sommet de Tabe et que, vu de Montségur, la montagne sacrée apparait comme un symbole de pureté qui sélève vers les cieux et la lumière. Le sommet du Tabor aurait-il été le "Saint du Saint" d'un ensemble sacré comprenant ces deux sanctuaires, celui où l'on ne se rend qu'une fois l'an au cours d'une cérémonie particulière et solennelle? Bien qu'attrayante, cette hypothèse semble contestable, car ce qui frappe surtout dans les rites pratiqués au sommet du Saint-Barthélemy, c'est la rémanence à travers les âges des cultes païens dédiés non seulement au soleil mais aussi à la fécondité et à la fertilité. Tout ceci n'est ni très catholique, ni très cathare. Si le sommet de Tabe avait été un sanctuaire cathare, il faudrait alors considérer que ni les catholiques ni les cathares bien que récupérant (transitoirement) le sanctuaire à leur compte, n'auraient jamais réussi à faire cesser complètement ces pratiques païennes, trop profondément ancrées dans les moeurs de la population.
Une autre hypothèse audacieuse, serait que le sanctuaire de Tabe, d'une antiquité très ancienne, aurait pu, au travers du puissant dualisme qui en émane, participer indirectement au ferment qui a donné naissance sinon au catharisme, du moins son florissement prodigieux dans la région. Les hérésie dualistes n'ont certes pas été "inventées" dans la région, (elles puisent leurs source beaucoup plus à l'est) mais c'est ici qu'elles se régénèrent et trouvent un souffle puisant aux XII-XIIIe siècle. On pourrait dire que le dualisme proné par le catharisme aurait ainsi trouvé un terrain favorable dans les croyances de la population, déjà familière de longue date à ce type d'opposition, le dualisme de la Création trouvant sa traduction et son illustration évidente dans la conformation du sanctuaire régional. Certes, le sommet de Tabe, ne saurait en aucun cas, à lui seul, être rendu "responsable" du florissement de l'hérésie cathare. Beaucoup d'autres sommets lumineux ont du marquer fortement les esprits dans la région (on cite souvent notamment le Canigou, et le Pech de Bugarach, mais d'autres pourraient s'y ajouter, notamment dans les Corbières). Cependant, il est indéniable que dans ces régions élevées du Languedoc, le ferment était plus favorable qu'ailleurs pour le développement de cette hérésie. La raison de ce fait reste hautement conjecturelle, mais on pourrait très bien y voir la préexistence d'un certain mysticisme teinté de dualisme, s'accordant avec ces doctrines cathares;
Page mise à jour le 10/12/2006.